Hawker Siddeley Harrier

Hawker Siddeley Harrier GR.3
Vue de l'avion.
Un Harrier GR.3 exposé à Bletchley Park.

Constructeur Hawker Siddeley
Rôle avion d'attaque au sol
Statut retiré du service
Premier vol
Mise en service
Date de retrait pour le Royaume-Uni
Nombre construits 371
Équipage
1 pilote
Motorisation
Moteur Rolls-Royce Pegasus 11 Mark 103
Nombre 1
Type Turboréacteur à double flux et poussée orientable
Poussée unitaire 95,6 kN
Dimensions
vue en plan de l’avion
Envergure 7,70 m
Longueur 14,27 m
Hauteur 3,63 m
Surface alaire 18,67 m2
Masses
À vide 6 140 kg
Maximale 11 430 kg
Performances
Vitesse maximale 1 175 km/h (Mach 0,96)
Plafond 16 800 m
Rayon d'action 670 km
Armement
Interne Aucun
Externe 2 canons ADEN de 30 mm[1] en pod sous le fuselage, jusqu'à 2 270 kg de charge sur 5 pylônes
Avionique

Le Hawker Siddeley Harrier est un avion d'attaque au sol britannique apparu dans la seconde moitié des années 1960. Utilisé par plusieurs pays, il a été construit à environ 800 exemplaires et décliné en version navalisée capable de combat aérien, ainsi qu'en version avancée AV-8B Harrier II issue d'une collaboration américano-britannique.

Le Harrier est le premier avion à décollage et atterrissage vertical mis en service au monde. En pratique cependant, il est trop lourd pour décoller verticalement avec son équipement de combat, sans parler du fait que cette manœuvre consommerait beaucoup de carburant. Il est donc généralement plutôt utilisé comme STOVL (appareil à décollage court et atterrissage vertical), capable de se contenter de pistes de 180 mètres de long.

Bien que sa manœuvrabilité en combat aérien soit moyenne à cause de ses ailes plutôt courtes, le Harrier est cependant capable de manœuvres inédites. En dirigeant par exemple les tuyères vers le bas en plein vol, l'avion est simultanément ralenti et envoyé vers le haut, ce qui peut suffire pour échapper temporairement à un adversaire (principe de la poussée vectorielle). Les pilotes britanniques ont utilisé ces possibilités lors des combats aériens de la guerre des Malouines, avant qu'elles ne soient théorisées par l'US Marine Corps sous le nom de VIFF (pour « Vectoring in Forward Fight ») et conduisent à quelques modifications mineures sur leurs AV-8 Harrier.

  1. (en) Jane 1988, p. 126, 291 & 292.

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